A l’issue d’un match maitrisé, les Eléphants ont battu les Fennecs d’Algérie par 3 à 1 et conservé leur place de leader du groupe E. Ils s’apprêtent désormais à s’attaquer à une autre équipe maghrébine, l’Egypte qui a terminé 2è du groupe D.
Quelque peu nerveuse dès l’entame du match face à l’Algérie, la sélection ivoirienne a failli tomber dans le piège psychologique que lui tendaient les partenaires de Mahrez. Conséquence, les deux cartons récoltés en l’espace de deux minutes par deux défenseurs ivoiriens Déli (10è) et Aurier (11è). A ce moment-là, le souvenir de la CAN 90 et le carton rouge à Ben Badi dans un Algérie-Côte d’Ivoire d’un autre temps commençait à trotter dans les esprits.
Mais dès que les Eléphants se sont remis dans le match et dans leur jeu, ils ont rapidement pris le contrôle des opérations et ouvert le score par Franck Kessié (22è). La suite, on la connaît. Les Ivoiriens se sont qualifiés brillamment et suscitent désormais de grands espoirs chez tous leurs supporters… et une certaine méfiance chez leurs prochains adversaires. Et si on jette un regard sur les précédents parcours de la Côte d’Ivoire à la CAN, notamment, chaque fois que son chemin a croisé celui de l’Algérie, on peut se mettre à rêver.
En effet, en 8 confrontations en phase finale, chaque fois que les Eléphants ont battu l’Algérie, ils ont remporté la compétition. A part leur premier succès dans leur premier duel en Ethiopie, en 1968 (remporté 3-0, grâce à 2 buts de Bozon et 1 de Pokou), les Ivoiriens sont toujours allés jusqu’au bout après une victoire contre les Algériens. Comme en 1992 au Sénégal (3-0, des buts de Ben Badi, Fofana et Tiéhi) et en 2015 en Guinée Equatoriale (3-1, avec 2 buts de W. Bony et 1 de Gervinho).
Certes, ce ne sont que des statistiques, mais ce sont les chiffres qui font l’histoire du sport. Et il suffira que les Eléphants se montrent bien organisés et plus déterminés pour que l’histoire se répète. Certes, il y a encore du travail, des réglages à faire et de vrais combats d’hommes à livrer pour y arriver. Mais si les jeunes gens sont bien entourés, et leur potentiel bien géré, cela est possible. La balle est donc dans leur camp. Rendez-vous mercredi prochain 26 janvier à Japoma, face aux Pharaons.
E. TONGA BEHI