En marge de la biennale du Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO) qui célèbre son cinquantenaire, une équipe de techniciens et producteurs avait lancé un appel à candidature à Ouagadougou en décembre dernier, pour un scénario exclusivement écrit par des femmes. A l’issue de ce concours, 12 femmes ont été retenues et elles participent en ce moment à un atelier unique du genre en Afrique baptisé «7 jours pour 1 film ».
«7 jours pour 1 Film» est un concours lancé en France par ACAJOU Productions avec le soutien de Canal+ et d’autres partenaires. Tout est parti d’un appel à scénario exclusivement réservé aux femmes où cinquante scénarios ont été déposés et 13 sélectionnés. L’école ISIS (Institut Supérieur de l’Image et du Son) accueille cet atelier avec 12 femmes (la 13è est absente) venues d’horizons divers. Jeunes, moins jeunes, étudiantes, professionnelles, amatrices…
A l’ouverture du FESPACO ce samedi, le comité désignera la lauréate du meilleur scénario et, le 1er mars, à la Salle CANAL OLYMPIA YENNENGA, pendant la remise du prix Thomas Sankara, le film lauréat sera projeté. Donc pendant une semaine, du samedi 23 février au vendredi 1er mars, le film lauréat devra être réalisé. Celles qui n’auront pas gagné, participeront au tournage du film. Deux jours de préparation, deux jours de tournage et deux jours de post production.
Selon Pascal Judelewicz (Producteur et Président de ACAJOU Productions), «Cela permet d’avoir un rythme et connaître surtout toute la chaîne de la production et la post production. Après, nous allons le faire passer sur Canal+ car, c’est notre partenaire officiel. Ensuite, nous allons vendre ce film et les recettes de cet argent retourneront à celles qui l’ont fait.»
Lors des deux dernières éditions qui se sont déroulées respectivement au Cameroun et au Sénégal, le lauréat, ‘’Les Oreilles de Gilbert Tio Babena’’, a reçu 15.000 euros (environ 9.825.000 Fcfa) et 17.000 euros (environ 11.135.000 F cfa) pour celui du Sénégal (‘’L’ARME de Pape Bouname Lopy’’).
Jabbar, à Ouaga