Forest Whitaker ne connaissait pas l’Afrique avant que le réalisateur anglais Kevin Macdonald ne lui propose de jouer le rôle principal dans son film ‘’Le dernier roi d’Ecosse’’ (Sorti en 2006). C’est à cette occasion que, pour la première fois, l’acteur américain a foulé le sol africain. Une expérience extraordinaire qui a changé l’homme. Au départ, c’était un grand défi, «un défi qui m’a amené à me transformer, dira-t-il. Ça a vraiment changé ma vie.»
Forest a l’habitude de prendre le temps de préparer intensivement ses performances dans un film. C’est pourquoi, avant le tournage, il s’est rendu en Ouganda où il est resté plusieurs mois. Sur place, il s’est engagé dans des projets éducatifs, à travers l’école ‘’Hope North’’, destinée aux enfants-soldats et orphelins. Il a également mis à profit ce séjour pour explorer et mieux connaître l’Ouganda ; il a même appris à parler swahili et à jouer de l’accordéon.
Son interprétation magistrale de Idi Amin Dada dans le ‘’Le dernier roi d’Ecosse’’ lui vaudra plusieurs récompenses dont l’Oscar du meilleur acteur.
Désormais habitué à jouer des rôles historiques, Whitaker s’est vu confier également, quelques années après, le rôle de Desmond Tutu dans le film ‘’Forgiven’’ du Britannique Roland Joffé. « J’avais vraiment peur. A plusieurs reprises, je me suis demandé si je ne devais pas me retirer du projet (…) Je voulais qu’il (Desmond Tutu) soit heureux de ce que je ferais, on ne se ressemble pas physiquement, je suis plus grand et plus imposant, ma voix est différente, tout cela me préoccupait.» Pour être convaincant, «refléter l’âme» de cet homme qui a été prix Nobel de la paix 1984 et donc réussir ce rôle, il a dû se plonger dans la documentation sur l’Afrique du Sud, sur cet Archevêque anglican, premier président de la Commission vérité et réconciliation créée par Nelson Mandela (En 1994) pour surmonter les violences et les haines de l’apartheid. « Je suis engagé pour la paix et la résolution des conflits depuis assez longtemps. Ce film, c’était une occasion d’allier ce que je fais sur le terrain avec mon ONG et ce que je sais faire comme artiste », dit Forest Whitaker (57 ans) qui, dans un coin de sa tête, s’est toujours senti un peu africain. « Mes ancêtres venaient du Nigeria. Mais ce sentiment a grandi la première fois que je suis venu en Ouganda, pour ‘’Le Dernier roi d’Ecosse’’. Il a fallu que je comprenne vraiment ce que ça signifiait d’être africain. C’est comme ça que j’ai commencé à créer des connexions avec le continent.»
Le film, sorti l’année dernière aux Etats-Unis, vient de sortir en France, le 9 janvier 2019.
en plus d’ êçtre un très grand acteur cet homme est vraiment bien pour aider ses gens qui sont dans la souffrance et le besoin bravo forest je vous adore
Merci Edith. C’est vraiment cool !